© Pablo / Ouch Illustrations
4 exemples
Vous rentrez du travail fatigué et avec le ventre noué. Alors que vous aimeriez retrouver votre énergie et l’investir dans des projets qui vous motivent profondément, vous vous questionnez sur ce qui vous met dans un tel état de tristesse récurrent.
Je vous comprends.
J’ai vécu ce même questionnement durant plusieurs années.
Et si on passait en revue différentes situations émotionnelles où le bilan de compétences peut s’avérer utile ?
Pour rendre ces exemples plus concrets, je vous partage des phases par lesquelles je suis personnellement passée.
1. Je ne me sens pas à ma place
On peut se sentir utile dans son travail sans forcément se sentir à sa place. Un sentiment d’incompétences et de manque de cohérence peut alors se faire ressentir.
Lorsque j’étais consultante en accompagnement au changement et management, une grande partie de mon travail consistait à animer des séminaires de grandes équipes pour aider à rétablir le dialogue au sein de collectifs en plein changement. Je savais mener un groupe, lancer une dynamique collective mais j’avais surtout la sensation de forcer ma posture, de ne pas être moi-même pour arriver à un résultat satisfaisant.
De nature posée, je prenais au contraire beaucoup de plaisir à écouter individuellement les personnes et à les accompagner un à un, avec des programmes pensés sur-mesure.
2. Je me sens fatiguée et ne vois pas de porte de sortie
Il n’est pas toujours évident de prendre du recul sur notre situation lorsque la charge de travail est importante. L’impact de nos missions sur autrui, le fait d’intervenir dans des contextes d’urgence ayant un fort impact sur le quotidien de travail et le bien-être de nos clients peut rendre plus difficile notre propre équilibre professionnel.
Sur le long terme, cela peut impacter notre capacité à nous projeter, à imaginer notre évolution dans la structure.
Pour ma part, je ne pouvais me permettre de travailler sur des sujets non prioritaires alors que des équipes en difficulté attendaient notre aide. Les projets qui me tenaient à cœur ne pouvaient donc voir le jour.
3. Je me sens frustrée et stimulée par des sujets externes
Au fur et à mesure de notre évolution professionnelle comme personnelle, nos motivations et nos priorités changent. S’écouter et entretenir ces réflexions revient à prendre soin de soi mais aussi à être efficace au quotidien. Le sentiment de contribuer à ses propres convictions nous aident à être en phase avec nous-même et développe la confiance en soi.
Quelques années avant de quitter mon poste, un autre sujet m’occupait l’esprit: je m’informais beaucoup sur la crise environnementale. Les livres de Pablo Servigne, de Rob Hopkins ne généraient chez moi qu’une envie croissante d’œuvrer pour cette prise de conscience écologique, de mettre la main à la terre.
4. J’ai entrepris beaucoup de tentatives de changement et je sens que je m’épuise
Notre besoin d’évolution peut aussi passer par des phases très productives. Si on se sent inspiré et que la dynamique est lancée, on peut générer des opportunités très variées dans le seul but d’opérer un changement.
J’appelle cela “semer des graines”.
J’ai donc semé des graines, il y a quelques années pour prendre part à la bataille écologique. J’ai semé à foison pour que quelque chose émerge un jour :
- j’ai proposé à ma responsable de développer des accompagnements à la transition écologique
- j’ai candidaté à des postes très différents qui sortait de mon cœur de métier
- je me suis investie dans un projet local de jardin partagé (à la façon Rob Hopkins / Ville en transition)
- j’ai pris en note toutes les idées d’un projet rêvé pour le rendre plus concret et me nourrir intellectuellement
- j’ai entrepris des démarches pour me reconvertir dans le secteur agricole
Et puis… j’en ai eu assez de m’épuiser à chercher, avec cette sensation de faire la girouette en permanence.
J’ai entendu parler d’un bon cabinet de Bilan de compétences, une petite équipe conviviale et expérimentée. J’ai foncé!
Créer le bon climat, semer les graines adaptées au moment approprié n’est pas toujours évident seul.
Semer c’est bien. Mais semer en conscience c’est mieux.
Le bilan de compétences peut donc vous aider à prendre du recul, à avoir une vue globale sur vous-même (vos ressentis, vos questionnements, votre parcours, vos compétences, vos envies), à poser toutes les réflexions clairement et à les explorer pour ensuite faire des choix avisés.